S'asseoir pour la première fois devant un piano noir c'est d'abord se faire tout petit, intimidé, avant d'apprivoiser l'objet, sa mécanique, et se laisser emporter par sa puissance. C'est le souvenir d'enfance que partagent Philippe Larvor et Nicolas Garnier face à ce qui deviendra très vite leur instrument de prédilection. Pas de conservatoire, ni d'école de musique classique, mais une véritable gourmandise pour les touches noires et blanches. Les pianos, les synthétiseurs, les sampleurs, seront toujours présents dans la série de chocs musicaux que vivent les deux musiciens, découvrant au fil des années les albums de Jean-Michel Jarre et John Williams, puis Depeche Mode, Sigur Ros, et plus récemment Matmos et Max Richter.
Des chocs, il en est souvent question dans Piano Noir. Celui de deux écritures, acoustique et électronique. Ceux du piano qu'on frappe, sample, déstructure, modifie pour créer des espaces sonores inédits. Ceux des images de cinéma et des séries atmosphériques qui inspirent souvent les deux acolytes.
En mars 2017, à l'occasion du Piano Day initié par Nils Frahm, Piano Noir prend ses marques avec une reprise d'un titre de Radiohead, "Burn the witch". Une première expérience pour le duo qui définit ainsi son environnement musical.
Le premier EP est sorti en novembre 2017. Après ESCAPE et PARAZA, le groupe se prépare pour les concerts à venir.